Trouver un But dans la Vie à Travers la Gloire de Dieu


« Tous ceux qui s’appellent de mon nom, et que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits. » — Ésaïe 43 :7

Dans notre monde moderne, nous sommes souvent poussés à chercher un but à travers notre carrière ou nos réalisations personnelles. Nous croyons que le succès se mesure par un emploi prestigieux ou par la reconnaissance sociale, et nous passons notre temps à courir après ces objectifs.

Cependant, Dieu nous offre une perspective bien différente. Le véritable but de la vie ne se limite pas à une profession ou à un projet spécifique. En réalité, rien ne peut donner un sens durable à notre existence en dehors de notre relation avec Dieu. Notre raison d'être est profondément ancrée dans notre création par Lui.

Vous avez été façonné par Dieu de manière unique et merveilleuse, dans le but de lui rendre gloire par votre vie. Cela signifie que votre existence a déjà un sens ; vous êtes ici parce que Dieu l'a voulu.

Alors, comment découvrir ce but divin ? Ce n’est pas quelque chose que l’on trouve simplement en cherchant à l'extérieur. Au contraire, il se révèle lorsque nous répondons à l'appel de Dieu dans notre vie. Dieu vous a appelé, sauvé et racheté. Ce but est déjà en vous. Il vous a dotés de talents, de forces, d'intérêts, de désirs, mais aussi de faiblesses et d'aversions. Tous ces éléments contribuent à la diversité des missions que Dieu a prévues pour vous.

Le don de Dieu ne se limite pas à votre emploi ou votre statut social ; il est présent en vous et vous accompagne partout où vous allez. Votre véritable but se manifeste lorsque vous reconnaissez et célébrez les dons que Dieu vous a offerts, et que vous les mettez au service des autres.

Comme le dit l'apôtre Paul dans Romains 12 :6-8 : Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce de Dieu qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi ; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère ; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité ; que celui qui préside le fasse avec zèle ; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie.

Il est important de se rappeler que nous n'avons pas besoin de rechercher la gloire qui accompagne un but, car celle-ci appartient à Dieu. La gloire, l'honneur et la puissance lui reviennent, car c'est Lui qui a créé toutes choses (Apocalypse 4 :11). Ainsi, engagez-vous à utiliser vos dons pour sa gloire et adoptez cet état d'esprit dans tout ce que vous faites.

Rappelez-vous que votre vie a un sens profond et précieux. En mettant vos dons au service des autres et en cherchant à honorer Dieu dans tout ce que vous faites, vous découvrirez le véritable but qui vous a été donné.

Réflexions :

  • Ø  Comment pourriez-vous intégrer cet état d'esprit de rendre gloire à Dieu dans vos activités quotidiennes ?
  • Ø  Que signifierait pour vous renouveler votre esprit afin de mieux comprendre le but que Dieu a pour votre vie ?
  • Ø  Pensez à utiliser certains de vos talents pour encourager un collègue ou un ami et partager ainsi l'amour de Dieu avec eux.

 

« Que tout ce que vous faites soit fait pour la gloire de Dieu. » — 1 Corinthiens 10 :31

« Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres. » — Éphésiens 2 :10

« En ceci s'est manifesté l'amour de Dieu envers nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » — 1 Jean 4 :9

Prière :

Père, merci de m'avoir créé avec des talents uniques. Merci de m'aimer et de m'avoir façonné à ton image. Aide-moi à renouveler mon esprit afin d'apprendre ce qui te plaît et à vivre ma vie en cherchant à te rendre gloire dans tout ce que je fais. Au nom de Jésus, amen !

Lucas A

Christ et la culture : Qu’est-ce que Jérusalem a avoir avec Rome ?

La question du rapport entre Christ et la culture, ou plus précisément de la posture que doit adopter les Chrétiens dans l’engagement civique et politique a toujours été sujet de discussion. Et pour cause, toutes les théories proposées de la posture chrétienne dans la vie séculière peuvent avoir un soubassement, si pas un précédant biblique. Il faut aussi reconnaitre qu’il existe une difficulté plus ou moins inhérente au fait qu’une bonne partie de ce que la bible a à dire sur l’engagement citoyen a été formulé dans un contexte d’un état théocratique : Israël était une nation-église si vous voulez. A cela s’ajouter le fait que dans le Nouveau testament il n’existe pas de directives aussi précise et détails sur le rôle de chrétiens dans l’engagement civique. Après tout, la Bible n’est pas un manuel d’éducation civique et politique. Ceci ne veut pas dire que la bible est totalement silencieuse sur la question pour autant, ni même que l’ancien testament n’a rien à dire d’utile à nous qui vivons dans les états démocratiques contemporains. La Bible a suffisamment des choses à dire sur la question. Cependant, nous devons reconnaitre qu’a cause de la complexité de la réalité du monde dans lequel nous vivons, et la richesse et le caractère nuancée de la Bible, des chrétiens pourtant sincères, seront en désaccords les uns avec les autres sur comment appliquer certains récits bibliques dans certaines situations.  Nous devons donc être gracieux les uns envers les autres, ouvert d’esprit pour pouvoir apprendre les uns des autres alors que nous cherchons à être fidèle aux écritures tout en cherchant à contribuer à l’essor de notre pays du mieux que nous pouvons avec un cœur pur.

Dans cette réflexion je vais présenter, quoi que brièvement, différentes postures qui ont été proposées, si pas adoptées par des chrétiens au travers les âges.

  • 1.      Jérusalem se confond à Rome : le Christ de la culture

La première posture consiste à assimiler et assez souvent limiter Christ à la culture. Ceux qui tiennent cette position affirment que le royaume de Dieu que Christ est venu inaugurer est un royaume de paix et de justice. Par conséquent, être membre du royaume de Dieu consiste à rechercher la justice sociale, promouvoir la paix et la réconciliation, éradiquer la pauvreté et la malaria ; et rependre l’amour autours de soi. Beaucoup des ONG chrétiennes, et d’autres groupes d’activistes qui défendent le droit civique auraient pour paradigme fonctionnel cette position. Ils cherchent par leur engagement civique et politique, et par leurs actions à faire de ce monde un meilleur endroit.

Cette posture minimise assez souvent la réalité du pèche et tant à entretenir un espoir utopique. Pour ceux qui défendent cette position, le problème du monde c’est l’injustice telle que visible dans les inégalités sociales, la discriminations, l’exploitation des pauvres par les riches et la destruction de l’environnement.

  • 2.      Jérusalem résiste Rome : Christ contre la culture.

Cette posture est méfiante ou peut être même subtilement hostile à la culture. Elle consiste en une vision pessimiste si pas cynique du monde. Pour les partisans de cette posture, il n’y a rien de bon dans la culture, qui se trouve hors la portée de la rédemption. Cette posture a été à la base du développement des monastères et couvant au début du développement du Christianisme. Les vrais chrétiens, qui soutiennent les partisans de cette position, sont ceux qui se séparent et se désengagent de la vie polluée du monde. Il faut s’en séparer pour devenir saint et pure. La seule profession qui vaille la peine d’être poursuit est celui qui consiste à lire la Bible, faire la méditation et la prière, cad devenir prêtre ou pasteur. Dans sa forme extrême, tout ce qui est du monde est mauvais cad le sexe, l’argent, le plaisir et le loisir. Cette position est encore tenue dans notre pays par les églises traditionnellement conservatrices, les sectes et beaucoup des chambres de prières.

  • 3.      Jérusalem en dualité avec Rome : Christ et la culture en paradoxe.

Cette posture affirme que Dieu a une double souveraineté. Il gouverne d’une main l’église et de l’autre le monde.  De ce fait, d’un côté, l’homme naturel peut, par sa raison « autonome » apprendre à connaitre le monde qui l’entoure. Dieu donne d’un côté, une grâce commune par laquelle, l’homme développe la science, l’agriculture et l’industrie et de l’autre une grâce spéciale pour le salut. De ce point de vu, Il existe une discontinuité entre qui vous êtes comme citoyen d’un pays et ce que vous êtes comme chrétien. Ce que vous faites dans les murs de l’église le dimanche n’a pas des rapports avec ce que vous allez faire Lundi au marché, a l’école ou au bureau. Cette position a des variantes. Des gens comme John Frame (professeur de Philosophie et théologique systématique à la retraite) et H. R. Niebuhr préfèrent par exemple considérer la posture défendue par Thomas d’Acquis et celle défendu par les théologiens Luthériens comme deux postures différentes. De ce fait, ils auront dans leur classification cinq postures. Je préfère considérer ces deux postures comme des variantes d’une même position a cause de leurs similarité apparente et leurs implications.

  • 4.      Jérusalem transformateur de Rome : Christ qui transforme la culture.

La dernière position affirme que quand Christ vient dans une culture, il la transforme. Cependant, cette transformation n’est pas seulement extérieure et superficielle. Elle commence à l’intérieur, par un cœur régénéré. Cette posture résiste toute dualité qui affirme que les chrétiens devraient vivre une double vie : une mondaine vécue pour eux même, et une autre culturelle vécue pour la gloire de Dieu.

La quatrième position me semble plus Bibliquement consistent. Nous sommes appelés à tout faire pour la gloire de Dieu, même nos activités les plus mondaines comme manger et boire (1 Cor. 10 :31). 

Cependant, le transformationisme ne devrait pas être confondus au triomphalisme. Quand Christ vient dans une culture, il va certes, transformer cette culture mais jusqu’à quel point ? au point d’en faire le ciel sur terre ? nous devons être prudent et surtout réaliste. Bien que nous poussions significativement impacter une société par notre présence et influence, nous ne la rendrons jamais parfaite. Christ lui-même n’avait-il pas affirmé qu’il y aura toujours des pauvres au milieu de nous ?

Le transformalisme cherche de ce fait à tout faire pour honorer et glorifier Dieu. Mais qu’est ce que cela veut dire en pratique ? comment un cordonnier, ou un slameur ou cette dame qui vent le sambaza (small fish) le matin, pourront-ils, par leurs activités honorer Dieu ? qu’est ce que vendre le sambaza (small fish) à avoir avec la gloire de Dieu ? vendre le sambaza (small fish) a tout à voir avec la gloire de Dieu. Cependant, bien qu’il n’existe pas des façons spécifiquement chrétiennes de vendre le sambaza (small fish), la différence entre une vendeuse chrétienne et non chrétienne doit être évidente.

 


Consolateur Jean

THEME : LA VIE CHRETIENNE

Dans cette section vous trouverez les articles sur la vie chrétienne

  • À Bukavu, une phrase est souvent répétée dans le quotidien : « Dieu est au contrôle. » On la trouve sur les statuts des réseaux sociaux, dans les discussions du quotidien, parfois même comme une salutation entre amis. Pourtant, cette affirmation, bien que juste, est souvent vidée de son sens profond. Beaucoup la répètent sans réellement comprendre comment Dieu est souverain dans les circonstances de leur vie. Lorsqu’une épreuve survient, nombreux sont ceux qui s’interrogent : « Pourquoi Dieu permet-il cela ? » Cette confusion révèle un problème fondamental : la difficulté à discerner la voix de Dieu au sein des tumultes du monde.

    Comme dans Jean 5:1-19, où les Juifs ne reconnaissent pas Christ et ne comprennent pas la révélation divine à travers ses œuvres, nous avons aussi du mal à comprendre le caractère de Dieu et à percevoir sa voix dans notre quotidien. Nous nous posons souvent des questions face aux situations que nous ne comprenons pas : « Comment Dieu peut-il permettre cela ? » ou nous déclarons : « Les choses de Dieu sont compliquées. » Ces interrogations révèlent notre tendance à interpréter les circonstances de manière humaine plutôt que spirituelle. Pourtant, la solution n’est pas dans des spéculations ou des méthodes humaines. Elle se trouve dans une relation intime avec Christ. Lui seul connaît parfaitement le Père et peut nous révéler sa volonté (Matthieu 11:27).

    Dans ce passage (Jean 5 :17-19), Jésus répond aux Juifs qui l’accusent de blasphème. Il déclare : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père. » Cette déclaration révèle une vérité essentielle : la relation entre le Père et le Fils est une garantie pour discerner la voix de Dieu. Si Jésus, qui est pleinement Dieu, ne fait rien sans le Père, combien plus avons-nous besoin d’être en communion avec lui pour comprendre sa volonté. Pourtant, beaucoup de chrétiens à Bukavu et ailleurs perçoivent Dieu comme distant, laissant les lois de la nature ou le hasard diriger leur destinée. Cette idée doit être réfutée, car la souveraineté divine n’est pas une abstraction, mais une réalité réconfortante. Savoir que Dieu est actif et qu’il accomplit sa volonté est une source d’espérance pour le croyant.

    L’exemple du Christ nous enseigne que pour entendre Dieu dans les circonstances de la vie, il faut développer une relation intime avec lui. Et Christ n’est pas seulement l’exemple, il est la personne que rend cette relation possible. Il a vécu une vie qu’exige cette intimité, il est mort pour le péché qui empêcherait cette intimité, il est en vie et en communion avec le Père pour permettre cette intimité. Par la foi en lui, vous êtes unis à Christ comme faisant partie de son corps qui est l’église et par conséquent en union avec le Père. Cette intimité rachetée par Christ, se cultive par l’étude de sa Parole, la prière, l’écoute attentive des circonstances et la communion avec d’autres croyants.

    Trop souvent, nous prions sans nous arrêter pour écouter la réponse divine, ni porter une attention à ce qui se passe à l’église. Les événements de la vie ou les activités de l’église ne sont pas des distractions, mais des opportunités d’apprentissage spirituel. Par exemple, dans Luc 7:11-17, la veuve de Naïn aurait pu croire que sa situation était un enchaînement de malheurs inévitables et, dans le langage de Bukavu, elle aurait dit : « Ngombe ya masikini aizalake » – un peu comme pour signifier qu’un malheur ne vient jamais seul parce qu’elle venait de perdre son unique fils. Mais Jésus révèle une autre vérité : la résurrection de son fils manifestant la gloire de Dieu. De même, dans Jean 6:1-15, face à la foule affamée, quelqu’un de Bukavu, comme Philippe, aurait peut-être réagi selon une logique purement humaine et dit : « Muyi crise, na banques azifungule juu ya vite, akuna bya kukulisha batu » – autrement dit, en pleine crise, avec les banques fermées à cause de la guerre, comment nourrir une telle foule ? Pourtant, Jésus démontre que la provision divine dépasse les limitations humaines. Ces récits nous apprennent à voir les circonstances avec une perspective divine et non selon nos peurs ou nos limites ; demandant à la vérité, qui est une personne, de se révéler en nous parlant.

    L’un des moyens par lesquels Dieu parle encore aujourd’hui est son Église. Pourtant, certains chrétiens adoptent une vision individualiste de leur foi, affirmant que l’Église n’est pas nécessaire puisque « Dieu est dans leur cœur. » Cette idée est étrangère aux Écritures. Hébreux 10:24-25 nous exhorte à ne pas abandonner notre assemblée, mais à nous encourager mutuellement. L’Esprit Saint se manifeste dans le corps du Christ pour le bien commun (1 Corinthiens 12:7). Servir dans l’Église permet non seulement d’accomplir la volonté de Dieu, mais aussi de discerner sa direction. Ceux qui perçoivent un vide dans leur communauté ecclésiale devraient se demander si Dieu ne les appelle pas à être la réponse à ce besoin. Bien sûr, loin de moi l’idée de dire que tout vide est un appel de Dieu, mais nous ne devons pas non plus l’ignorer.

    En fin de compte, discerner la voix de Dieu ne repose pas sur des formules mystiques, mais sur une marche personnelle et authentique avec Christ. Jésus n’est pas seulement un modèle, il est la solution qui nous permet d’accéder au Père et de comprendre son plan. Par la foi, nous sommes unis à lui, et c’est en restant attachés à sa parole que nous pouvons entendre clairement la voix de Dieu. Que ce soit dans la Bible, dans la prière, les circonstances, ou au sein de l’Église, Dieu parle encore aujourd’hui. La question essentielle demeure : sommes-nous disposés à l’écouter ?


    AUGUSTIN K. 

    Autheur

  •                                    Lorsqu’on lit la Bible avec l’intention d’écouter Dieu, deux réalités fondamentales émergent : notre plus grand problème, qui est le péché, et l’unique solution, qui est Dieu lui-même. Le passage de Matthieu 1:18-25 illustre cette vérité avec clarté. Loin d’être un simple récit mythologique, ce texte témoigne d’un événement historique dont les implications sont éternelles. Il nous confronte à notre besoin désespéré du pardon divin et à la seule réponse valable : la venue de Jésus-Christ, l’Emmanuel, « Dieu avec nous ».

    I. Un monde sous l’emprise du péché

    Dans un monde où les inquiétudes tournent autour des conflits, des guerres, des crises économiques et des dangers visibles, Jésus nous rappelle que le mal fondamental de l’humanité est le péché. Ce problème ne se limite pas aux individus, mais s’étend aux nations et aux sociétés entières. Matthieu 1:21 déclare : « Il sauvera son peuple de ses péchés ». Cette affirmation souligne que notre plus grand besoin n’est pas simplement d’échapper aux difficultés de la vie, mais d’être réconciliés avec Dieu.

    Face à cette réalité, l’homme naturel résiste souvent à recevoir Jésus. Cette résistance se manifeste par la peur de se soumettre à sa seigneurie, par le refus d’abandonner ses propres plans pour embrasser ceux de Dieu. Joseph lui-même, avant l’intervention divine, envisageait de répudier Marie en secret, preuve de l’incompréhension humaine du dessein divin. Mais Dieu agit et révèle son plan à Joseph, l’invitant à lui faire confiance et à obéir.

    II. Jésus, la seule solution au péché

    L’expression « par la vertu du Saint-Esprit » (v.18) souligne la nécessité d’une intervention divine pour le salut. L’incarnation du Christ est la réponse parfaite à notre besoin de rédemption : seul un homme pouvait payer pour les péchés de l’humanité, mais seul Dieu pouvait satisfaire pleinement la justice divine. C’est pourquoi Jésus est né de la vierge Marie, pleinement homme et pleinement Dieu.

    Joel Beeke affirme : « La naissance virginale du Christ montre qu’en Christ, Dieu accomplit le salut surnaturel. » De son côté, Wayne Grudem écrit : « Le salut ne peut jamais venir par l’effort humain, mais doit être l’œuvre de Dieu lui-même. » Cela signifie que notre salut ne repose pas sur nos mérites, mais sur l’initiative souveraine de Dieu. D’où, cela devient rassurant, et satisfaisant pour une communion réelle et personnelle avec le Créateur.

    Matthieu 1:23 cite Ésaïe 7:14 : « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. » L’incarnation n’est pas simplement une démonstration de la puissance divine, mais une preuve irréfutable de l’amour de Dieu pour son peuple. John Piper souligne : « Le salut n’est pas seulement le pardon des péchés, mais la communion avec Jésus, dont la joie éternelle rend le salut véritablement accompli. » Ainsi, en Christ, Dieu ne se contente pas de nous sauver, il demeure avec nous et nous transforme jour après jour.

    III. La réponse de l’homme : Obéissance et engagement

    Joseph, un homme juste, avait un plan humainement raisonnable : se séparer discrètement de Marie. Pourtant, après avoir reçu la révélation divine, il choisit d’obéir à Dieu malgré l’opprobre social et les conséquences personnelles. Cela illustre la transformation qu’opère la venue du Christ : elle nous appelle à renoncer à notre volonté pour embrasser celle de Dieu. Timothy Keller définit ainsi la crise provoquée par la rencontre avec Christ : « Une crise est une étape décisive où la trajectoire future d’une vie est déterminée. » La venue du Christ dans nos vies est une telle crise : nous ne pouvons plus rester neutres, nous devons choisir de le suivre ou de le rejeter.

    Recevoir Jésus signifie accepter de le placer au centre de notre existence. Ce n’est pas une simple adhésion intellectuelle, mais un engagement total. Matthieu 16:24-25 déclare : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » Philip Yancey souligne : « Soit Jésus signifie tout pour vous, soit il ne signifie rien. » Ceux qui croient en l’incarnation du Christ sont appelés à vivre selon Philippiens 2, en se dépouillant pour les autres, à l’image du Christ qui s’est abaissé pour notre salut.

    Comment répondrez-vous ?

    L’histoire de naissance de Jésus ne se limite pas à une célébration annuelle. Elle est un appel à la foi et à l’obéissance. Le Christ s’est approché de nous pour nous sauver, et il nous invite à répondre à son amour par une relation vivante avec lui. Comme Joseph et Marie, accepterez-vous que Jésus transforme votre vie ? Notre relation avec lui exige une communication constante à travers la prière et la Parole. Les Psaumes 1 et 119 nous rappellent l’importance de méditer les Écritures, tandis que les Psaumes 27, 63 et 84 expriment la soif d’une communion intime avec Dieu. Aujourd’hui, vous avez entendu la Bonne Nouvelle : Jésus est Emmanuel, Dieu avec nous. Quelle sera votre réponse ?

    Bibliographie


    • Blackaby, Henry T., et Claude V. King. Experiencing God: Knowing and Doing the Will of God. Nashville: B&H Publishing Group, 1990.
    • Beeke, Joel R. Reformed Systematic Theology: Revelation and God. Wheaton: Crossway, 2019.


     

    AUGUSTIN K.

  • Introduction : Un double besoin Ultime

    Pendant cette période d’incertitude, de psychose, il est très facile de confondre le besoin ultime de l’homme. Je ne parle pas d’abord de votre souhait ou préférence, mais besoin. En lisant la bible, vous comprendrez que le besoin de l’homme est double : l’amour de Dieu pour homme et l’amour de l’homme pour Dieu. C’est pourquoi, l’amour de Dieu est au cœur de la foi chrétienne. Jésus-Christ, en répondant à un scribe sur le plus grand commandement, déclare : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37). Pourtant, l’homme naturel est en hostilité avec Dieu et ne le cherche pas (Romains 3:11). On peut clairement observer l’expression de cette hostilité dans les versets 3, 5-6, 15, 35, du même chapitre. Ce paradoxe illustre la réalité d’un monde déchu : l’homme a été créé pour une relation d’amour avec Dieu, mais sans l’intervention divine, il détourne cet amour vers la créature telle que l’argent, la renommée, le mariage, le travail, le pouvoir, la richesse, etc. Cela parce que il est impossible pour de vivre dans une relation d’amour un peu comme il est impossible de vivre sans satisfaire aux besoins physiques du corps.

    La bonne nouvelle c’est que la Bible nous enseigne que c’est Dieu lui-même qui initie une relation d’amour avec l’homme, transformant son cœur de pierre en un cœur de chair (Ézéchiel 36:26) répondant ainsi, à ce besoin ultime de l’homme. Cette œuvre divine, accomplie par le Père à travers le don du Fils et appliquée par l’Esprit Saint, permet au croyant d’aimer Dieu en retour et poursuivre ainsi cette relation d’amour pour découvrir et s’associant à l’œuvre de Dieu autour de nous. Ainsi, cet article dans notre série « Connaître et faire la volonté de Dieu », inspirée du livre Experiencing God de Henry Blackaby et Claude V. King, explore la nécessité et l’exclusivité de l’amour pour Dieu dans la vie du croyant pour voir clairement là où Dieu est à l’œuvre.

    1. Une Relation Nécessaire avec Dieu (Matthieu 22:37a)

    a) Dieu initie la relation d’amour car c’est l’unique façon de l’accomplir

    L’expression « ton Dieu » dans Matthieu 22:37 souligne une relation personnelle et préalable entre Dieu et l’individu. Ce n’est pas un commandement adressé à des étrangers, mais à ceux qui sont en alliance avec lui. De gens en qui il est déjà en œuvre. Dans toute l’Écriture, Dieu révèle son caractère à travers ses commandements : « Vous serez saints, car je suis saint » (Lévitique 19:2). De la même manière, lorsque Dieu ordonne d’aimer, il manifeste qu’il est lui-même un Dieu d’amour qui entre en relation avec son peuple. Et cela est renforcé par le fait que le commandement dit : tu aimeras « Dieu », ou « leur Dieu », ou « son Dieu » mais « ton Dieu »

    L’Écriture nous enseigne que Dieu, dans son amour souverain, rend possible cette relation. Deutéronome 30:6 déclare : « L’Éternel, ton Dieu, circoncira ton cœur […] de sorte que tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives. » Il faut une chirurgie du cœur, il vous faut un nouveau cœur. Cet acte divin trouve son accomplissement en Christ : « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » (1 Jean 4:9-10). Ainsi, nous n’aimons pas Dieu de nous-mêmes, mais parce qu’il nous a aimés le premier (1 Jean 4:19).

    b) La foi en Christ comme source de l’amour pour Dieu


    L’amour véritable pour Dieu ne peut naître sans réconciliation avec lui. Comme l’exprime J.C. Ryle : « Nous ne pourrons jamais vraiment l’aimer tant que nous ne serons pas en paix avec lui par le Christ. » C’est par la foi en Christ que nous recevons le pardon des péchés et l’Esprit d’adoption, qui nous rend capables d’aimer Dieu authentiquement. Et c’est maintenant que Dieu peut ordonner son peuple de l’aimer, puisqu’ils en a rendus capables.

    2. L’amour sans concurrent(s) (Matthieu 22:37b)

    a) Un amour total

    Le commandement d’aimer Dieu « de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » exclut toute rivalité. Dieu demande un amour exclusif, car c’est avec cet amour qu’il nous a aimés et c’est pour cet amour qu’il nous a donné son Esprit, et c’est cet amour que Jésus avait accompli à notre place jusqu’à la croix. Jean 3:16 nous rappelle qu’il a donné son Fils unique, et ce dernier s’est offert entièrement sur la croix afin que nous vivions. En retour, étant déjà en vie,  notre amour pour Dieu doit être sans partage.

    b) Un amour qui soumet toute la vie à Dieu

    Aimer Dieu signifie aligner chaque aspect de notre existence sur sa volonté. Cela implique :

    • Une soumission joyeuse à son plan que l’on découvre que si on est en amour avec lui.
    • Une quête constante pour le connaître et lui ressembler.
    • Un renoncement à tout ce qui rivalise avec son amour (péchés, richesses, relations, ambitions, pouvoir, renommée, époux, épouse, études, etc.).
    • Une disposition à se sacrifier pour son œuvre si nécessaire pour sa gloire.

    Paul exprime cette réalité en Philippiens 3:7-10 : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir. »

    3. Application : Un Amour Intentionnel et Pragmatique

    a) Communiquer avec Dieu régulièrement

    L’amour pour Dieu ne doit pas se limiter à des moments de détresse. Il implique une communion constante avec lui à travers la prière et l’étude de sa Parole. Cette étude ne doit pas être un simple exercice intellectuel, mais un moyen d’évaluer notre transformation en Christ. Ceci veut dire étudier sa parole pas pour remplir un devoir quelconque, pas non plus pour remplir nos têtes avec une connaissance intellectuelle mais évaluer ce qu’il faut changer pour ressembler davantage à Christ, pour acquérir le discernement de sa volonté dans toutes circonstances. Tout cela dans une attitude de prière.

    b) Ne pas douter de l’amour de Dieu

    Les circonstances difficiles ne doivent pas nous faire remettre en question l’amour de Dieu. Paul affirme avec assurance : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? […] Ni la mort ni la vie […] ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 8:35-39).

    c) Faire du Christ notre trésor suprême

    Paul écrit en Philippiens 3:10-11 : « Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances. » Aimer Dieu signifie trouver notre plus grande satisfaction en lui et non dans les choses qu’il peut nous donner dans son amour. Jésus nous exhorte dans Matthieu 6:19-21 : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre […] mais amassez-vous des trésors dans le ciel. »

    d) Investir dans l’éternité

    Nous sommes appelés à bâtir nos vies sur les valeurs du Royaume, cherchant d’abord Dieu et sa justice (Matthieu 6:33). Nos choix doivent refléter cette priorité éternelle. Nos dépenses et emploi du temps, mêmement.

    Conclusion

    Aimer Dieu de tout son être est une réponse à son amour et son œuvre dans nos cœurs. Cette relation n’est pas initiée par l’homme, mais par Dieu lui-même, qui transforme nos cœurs pour que nous puissions l’aimer véritablement. Cet amour exclusif nous pousse à une soumission joyeuse à sa volonté et à un engagement total envers lui. Que chacun examine son cœur et demande à l’Esprit Saint d’approfondir cet amour qui transforme toute notre vie.


    Prière : Seigneur, augmente en nous l’amour pour toi. Transforme nos cœurs afin que nous t’aimions pleinement et que nos vies reflètent ta gloire. Amen.


    Augustin K.

  • En ce jour spécial du 16 janvier, une date marquée par l’histoire du Congo, nous nous souvenons de la mort de Laurent-Désiré Kabila, héros national dont l’impact a été gravé dans la conscience collective par un jour férié. Toutefois, au-delà de cette commémoration, il est crucial d’élargir notre réflexion à des morts qui ont changé non seulement une nation, mais l’histoire de l’humanité toute entière.


    Deux morts surpassent celles que nous célébrons chaque 16 et 17 Janvier en RDC : celle d’Adam et celle de Jésus-Christ. Ces événements transcendent les frontières culturelles et temporelles pour révéler des vérités universelles sur la condition humaine et l’œuvre rédemptrice de Dieu. Explorons ces deux morts et leur signification, en examinant leur portée historique, culturelle et théologique dans le contexte de la RDC.

    La Mort d’Adam : Une Chute Universelle

    Lorsque nous retournons aux premières pages de la Bible, nous rencontrons Adam, le premier homme, créé parfait mais sujet à une alliance de foi et d’obéissance envers Dieu. Genèse 2:17 déclare : « …Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » Cette interdiction divine, claire et juste, soulignait la nécessité de dépendre de Dieu, la source de toute vie.

    Cependant, Adam a choisi de suivre le conseil du serpent plutôt que de faire confiance à son Créateur. Ce choix a entraîné un éloignement spirituel de Dieu — une rupture semblable à celle d’un poisson sorti de l’eau, condamné à périr. Cette mort spirituelle a touché toute l’humanité, sans distinction d’âge, de race ou de statut social, comme l’explique Éphésiens 2:1 : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés… »

    La Portée Universelle de la Chute

    L’impact de la chute d’Adam est visible dans tous les aspects de la vie congolaise et du monde en général—de l’instabilité politique aux conflits économiques et ethniques. Romains 3:23 affirme : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Les efforts humains—tels que l’appartenance à une religion, les bonnes actions ou même nier l’existence de Dieu—sont incapables de restaurer la vie spirituelle perdue.

    Une Solution Divine Nécessaire

    Face à l’impuissance humaine, Dieu lui-même devait intervenir. Cette intervention se manifeste dans la seconde mort que nous explorons : celle de Jésus-Christ.

    La Mort de Jésus-Christ : Une Nouvelle Création

    Contrairement à Adam, Jésus-Christ est venu pour rétablir ce qui avait été perdu. Ézéchiel 36:25-27 prophétise cette restauration : « Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés… Je vous donnerai un cœur nouveau… » Ici, Dieu est le seul acteur de la rédemption, accomplie par la mort et la résurrection de Christ.

    1 Corinthiens 15:3-5 confirme : « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; il a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. » Cette résurrection, garantie de la victoire sur la mort, invite chaque individu à trouver le repos en Lui (Matthieu 11:28).

    Implications pour le Contexte Congolais

    En RDC, une nation marquée par des défis sociaux et politiques complexes, l’évangile offre une espérance durable. La mort et la résurrection de Christ rappellent que la véritable réconciliation et transformation doivent commencer par une restauration spirituelle. L’unité ethnique, la paix durable et la justice sociale sont des fruits naturels d’une vie transformée par l’Esprit Saint.

    Appel Final

    La Bible appelle chaque personne à répondre par la foi et la repentance. Éphésiens 2:8 déclare : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi… » Pierre ajoute dans Actes 2:38 : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ… »

    Revenez à Dieu, trouvez le repos en Jésus-Christ, et expérimentez une vie transformée qui glorifie Dieu et impacte la société congolaise tout entière.


    AUGUSTIN K.

  • Romains 10 : 1 « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés ». Nous sommes entourent par les personnes qui ne croyaient pas en Jésus-Christ, ces sont nos familiers, ami(es), collègues de service, classe, et d’autres personnes que Dieu ne cesse de mettre sur notre parcours de la vie chaque jour, le salut vient complètement de Dieu du début à la fin , il en est l’auteur, l’homme ne peut pas sauvé l’autre, mais Dieu dans son plan utilise les personnes faibles comme vous et moi enfin que nous puissions être une bénédiction pour les autres et contribuer à l’avancement de son royaume,  c’est pourquoi l’Apôtre Paul oriente le vœu de son cœur à Dieu, pour que lui qui est capable de sauvé puisse le faire, mais il exprime le désir ardent de son cœur pour ses frères et sœurs en perdition , il aimerais le voir connaitre la voie du salut , cette voie qui dépasse la santé physique, la prospérité financière , les promotions, les mariages, cela ne veut pas dire qu’il ne voulait pas que ses frères et sœurs prospèrent dans ces choses , mais le salut vaut plus que toutes ces choses.

    Et pour toi quel est le vœu de ton cœur pour cette nouvelle Année ? sache qu’importe la profondeur de vos messages, l’importance de vos cadeaux, si vous mettez à coter le vœu de voir les autres connaitre Jésus-Christ, il est temps de reformuler le vœu de ton cœur pour cette nouvelle Année,  Faite une liste de ces gens que vous aimeriez voir connaitre jésus christ cette nouvelle Année, prenez le temp de prier pour eux chaque jour, faite un pas vers eux partager la Bonne nouvelle de Jésus Christ  et laisser Dieu agir pour le reste , après avoir prié pour vos besoins  , désir les plus ardents ,souvenez-vous qu’il y a un frère ou une sœur qui cour vers la mort Eternelle la formulation d’un vœu détermine aussi notre croyance, notre priorité , notre croissance spirituelle , la perception du monde et la  conception de la vie après la mort.

    Devons-nous, nous arrêtez seulement à la Prière ?  L’Apôtre Paul va plus loin et nous propose d’autres stratégies, Rom 10 : 14-15 « Comment donc invoqueront-ils celui en qui il n’ont pas Cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est Ecrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles. ». 

    Paul va plus loin, en nous montrant que Prier c’est important, mais la prière doit être accompagnée par les actes, actions concrètes, témoignant notre foi et notre engagement pour l’Évangile,  nous devons parler de ce Jésus christ, le pourquoi il est venu sur terre, nous devons témoigner ce qu’il a déjà fait dans nos vies et de nos proches, nous devons inviter les personnes pour lesquelles nous prions dans les activités de l’Eglise enfin qu’elles soient exposées au message de l’Evangile, « Ainsi la foi vient de ce qu'on entend et ce qu'on entend vient de la parole de Dieu. » Rom 10 :17.

    En formulant le vœu de ton cœur pour cette nouvelle année, rappel toi de toutes ces choses en haut, et rappel toi de la mission que Jésus Christ nous a laissés  dans Mathieu 28 :19-20 « Allez, Faites de toutes les nations les disciples, les Baptisant au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseigner -leur à observer tout ce que je vous ai prescrit, et voici , je suis avec vous tous les jours , jusqu’à ‘à la fin du monde », , Allez, enseigner l’Évangile, et sachez que je suis avec vous tous les jours, une recommandation( Allez), Un message ( l’Evangile), une assurance ( je serais avec vous tous les jours), vous ne serez jamais seuls,  je serais toujours à l’œuvre,  après avois passé avec eux tant d’années, partager les bons et mauvais moments ensemble, pourchassé et accueillit par certains , il laisse un ordre que personne n’aurais imaginer , je pense qu’à notre place ; être émotionnel que nous sommes , le message serait «  Prospérer dans vos entreprises, battez- vous pour  le pouvoir enfin que personne ne vous domines, mariez- vous urgemment car la vie est courte, construisez , achetez  de maisons , voitures pour votre considération dans la société ,,,,), Rappelons que toutes ces chose ne sont pas mauvaises , mais ce ne sont pas les choses  qui doivent définir  ou pour lesquelles nous devons associer la raison de notre Existence , c’est l’une de  Raison pour laquelle Jésus -christ ne les mentionnent pas dans son message d’aurevoir a ses disciples, car ces choses n’ont pas assez d’impact dans la vie éternelle ,bien qu’elles soient  des vanités utiles sur cette terre. 

    Dans Luc 15 :7 « De même, je vous le dis, il y aura plus de Joie dans le ciel pour un seul Pécheur qui se repent …… », l’unique chose qui apporte la Joie dans le lieu céleste, qui fait chanter et réjouir les anges, c’est quand une âme se tourne vers le salut en Jésus christ, J’espère que pour cette nouvelle Année, nous allons reformuler les Vœux de Nos cœurs, en nous rappelant que les Ames de nos frères et sœurs valent plus que toutes choses que nous pouvons les donner sur cette terre, quel privilège de contribuer à l’expansion du royaume de Dieu ? , quelle joie d’être parmi ceux-là  choisit par grâce aux yeux de Dieu enfin que sa gloire se manifester ? quel privilège de répondre à l’appel de Dieu pour sa plus grande gloire  et vivre pour une cause noble avec les conséquences éternelles positives ?

    En faisant le Bilan de votre Année qui va prendre Fin, en planifiant Pour la Nouvelle Année, approprier vous le vœu de L’apôtre Paul « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés », ne ratez pas ce privilège car « seulement les choses que nous faisons pour Christ durerons éternellement » CT Studd .

    Quel est le vœu de ton cœur cette nouvelle Année ? 

     

     La technologie ne cesse d’unir le monde en renforçant les relations humaines, malgré les conflits d’intérêts, les guerres, famines, l’injustice sociales … Nous ne cessons d’utiliser les réseaux sociaux, pour répandre un message qui redonne sourire, espoir, un message qui apaise les cœurs et émotions , Ne soyez pas surpris de recevoir un message d’une personne qui ne vous a pas contacter tout au long de cette Année, vous recevrez même le cadeau venu de nulle part, les réseaux sociaux, nos relations, nous enverront un message et nous ferons de même, en exprimant le désire le plus profond de nos cœurs, nos souhaits, nos vœux, pour une nouvelle Année.

    Qu’est-ce qu’un Vœu ?

    Le dictionnaire la Rousse définit le Vœu comme.

    • Vœu : Promesse faite à Dieu, par laquelle on s’engage à quelque œuvre que l’on croit lui être agréable, et qui n’est pas de précepte.
    • Vœu : usage d’envoyer une carte, ou de présenter des souhaits de bonheur et de prospérité, au moment de Noel ou du nouvel An.

    Marchons avec la deuxième Définition, dans cette fin d’année qui ouvre le début a une nouvelle Année, nous allons exprimer nos vœux aux personnes qui nous sont si chères, nous allons exprimer nos désirs les plus profonds c.-à-d. les choses qui tiennent à nos cœurs pour nos parents, frères et sœurs, mari(es), copains et copines, collègues de services, classes, camarades pour la nouvelle Année. « Je te souhaite une Année pleine de succès, prospérité, santé, beaucoup d’argents, que tous les vœux de ton cœur ses réalisent. Waouh quel message ! quel souhait » ! Un tel message va circuler sur les réseaux sociaux dans peu de jour, j’aimerais recevoir autant que possible ces genres de messages toute ma vie, n’hésiter pas de le faire pour les personnes qui vous entourent, car cela prouve leurs considérations à vos yeux, est un signe de fierté de partager le même monde avec vous.

    Pouvons-nous avoir un souhait, qui dépasse la vie terrestre avec les conséquences éternelles ? Pouvons-nous aimer encore plus nos parents, ami(e)s, copains, copines, amoureux(ses) ... En ayant pour eux un désir qui va au-delà de la mort physique ? Au-delà du message en haut, au-delà de choses éphémères de ce monde ?  L’apôtre Paul, nous inspire d’avoir un souhait plus complexe, c.-à-d., nous devons pensez au-delà de la mort physique, (la santé physique, la prospérité, le succès, l’argent, le pouvoir, le mariage) ces sont de bonnes choses, mais avec une limite, ces choses ne peuvent jamais satisfaires nos désirs le plus profonds ou nous garantir la vie éternelle.


    Nous espérons qu’après la fin de cet article, nous allons reformuler nos vœux, nos souhaits, nous aurons un ardent désir de voir nos personnes si chères croire en Jésus-Christ pour le salut    de leurs âmes, nos vœux ne vont plus se limiter sur les choses éphémères, mais sur une chose éternelle le « salut », nous serons disposés de faire un acte de foi d’aller vers ceux-là qui ne connaissent pas encore Jésus Christ et être un moyen au travers lequel Dieu les attireras a lui, nous sentirons l’urgence de partager la Bonne Nouvelle de Jésus Christ l’unique message qui change le cœur et redonne l’espoir pour l’éternité.


    ARIAL R.


    Arial Rutega

  • Récemment un ami m’a dit lors d’une conversation que la face du Christianisme en Afrique est le pentecôtisme.

     

    Il n’existe plus de doute qu’il y a plus des personnes qui se réclament de la foi chrétienne (toutes les tendances confondues) présentement sur le continent Africain qu’il y en a eu de toute l’histoire. Mais A quoi ressemble ce christianisme ?


    Le dimanche de la pentecôte, le 19 mai 2024, en RDC un grand concert chrétien s’est tenu au stade des martyrs à Kinshasa. « Concert chrétien » ? les débats ragent dans tous les sens. Je n’y reviendrai pas. Je ne sais pas ce que cela veut dire pour l’Église en général en RDC mais je suis de ceux qui pensent qu’une grande étape a été franchie officiellement ce dimanche 19 mai 2024.

     

    L’évènement en soi nous a appris une ou deux choses sur la face du Christianisme en Afrique. Je pense aussi que ce phénomène n’est pas nouveau mais il vient d’être officialisé et constituera je l’espère un sujet de débats publiques. Depuis un temps les « chrétiens » africains ont évolué dans une conception unique de l’Église comme lieu de culte ou du moins dans leur compréhension de ce qui doit constituer un culte « Chrétien » biblique. Le mouvement pentecôtiste a contribué beaucoup à ce virement. L’assemblée chrétienne ou ekklesia s’est muée en un lieu d’expression plutôt qu’un lieu d’impression. Les gens ne vont plus à l’Église, lieu d’impression, pour être façonné à l’image de Christ (même s’ils le chantent haut et fort) au travers la parole, la communion chrétienne par la puissance de l’Esprit Saint. Plutôt l’Église est devenue un lieu d’expression, où on va se trémousser et se déstresser. Le lieu par excellence pour « s’exprimer » au travers la danse, les prières cacophoniques, les défilés vestimentaires, et qu’en sais-je ?


    L’église est devenue non plus un lieu de culte mais aussi et surtout un lieu de divertissement. Ce qui est vrai est que ce modèle n’est pas nouveau. Ce modèle existe en Amérique, au Nigeria et dans d’autres pays à majorité chrétienne. Il existe tout un monde d’affaires autour de l’Église. Les pauvres pasteurs sont sous la pression. Que faire ? Rester différents et périr ? S’adapter et survivre ? Donnons-leur ce qu’ils demandent, disent-ils, après tout c’est ce qui est contemporain et à la mode. Personne ne veut savoir ce que Dieu lui-même dit de comment le culte devrait se dérouler. Et voilà où nous en sommes. Voilà le visage du Christianisme en Afrique. Je me demande en quoi il est vraiment diffèrent de ces milliers des païens réunis dans une des capitales occidentales pour aussi s’exprimer de leur manière en réclamant l’affirmation du mouvement transgenre, parexemple ? Tous se réunissent pour s’exprimer. Leurs rencontres sont des lieux d’expression et non de formation. Ils ne sont pas là pour apprendre à vivre selon les lois de Dieu. Ils sont là pour exprimer ce qui leur tient au cœur. Comme si la Bible ne nous avait pas déjà averti sur la nature du cœur de l’homme (jérémie 17 :9)


    Et pourtant Jésus l’aura dit ”on ne peut pas server deux maîtres : Dieu ou mammon” (Matthieu 6 :24). A un moment il faudra choisir. Je crois que ce dimanche 19 mai 2024, jour de la pentecôte l’Église du Congo a fait son choix. Il faudra maintenant l’assumer. Et vous avez-vous fait le vôtre ?


    Rev Kyalangalilwa M Nicolas


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  • « Tous ceux qui s’appellent de mon nom, et que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits. »

     — Ésaïe 43 :7

                         Dans une société obsédée par le succès et la reconnaissance, il est facile de se perdre dans la quête d’un but défini par notre carrière ou nos réalisations personnelles. Nous nous battons pour atteindre des sommets professionnels, nous accrochons notre valeur à la reconnaissance sociale, et nous consacrons nos efforts à des objectifs souvent éphémères. Mais qu’en est-il de notre véritable vocation?

    Une Perspective Divine sur le But de la Vie.

    La Parole de Dieu nous offre une luminosité incomparable sur notre existence. Le véritable but de la vie ne peut se borner à un emploi particulier ou à un projet mondain. Notre raison d’être profondément ancrée prend racine dans notre relation enrichissante avec le Créateur. Nous ne vivons pas par accident ni pour le seul profit de nos propres ambitions ; notre existence trouve sens et valeur dans le fait que nous sommes été façonnés par Dieu pour Lui rendre gloire.

    • Découvrir Son Appel Divine.

                          La quête d’un but significatif ne se trouve pas en cherchant à l'extérieur de nous. Elle se révèle lorsque nous répondons à l'appel divin qui résonne en nous. Vous êtes un chef-d'œuvre de Dieu, créé avec des dons et des talents uniques, mais aussi avec des faiblesses qui ajoutent à la richesse de votre être. Tout cela constitue un ensemble d’instruments que Dieu souhaite que vous utilisiez pour réaliser sa volonté.

    L'apôtre Paul nous rappelle dans Romains 12 :6-8 que nous avons tous des dons différents, et qu'il est de notre responsabilité de les utiliser selon la grâce que Dieu nous a accordée. Que ce soit par le ministère, l’enseignement, l’exhortation ou la miséricorde, chacun est appelé à mettre ses talents au service des autres. Éloignons-nous alors de la recherche de la gloire personnelle—celle-ci appartient à Dieu seul. Comme il est révélé dans Apocalypse 4 :11, « la gloire, l'honneur et la puissance » reviennent à Celui qui a créé toutes choses.

    • Célébrer le Don de la Vie

                             Votre vie a un sens profond et précieux. En mettant vos dons au service des autres et en cherchant à honorer Dieu dans toutes vos actions, vous découvrirez le véritable but qui vous a été assigné. Que ce soit dans votre vie professionnelle, dans vos interactions quotidiennes ou même dans vos moments de solitude, intégrez toujours cet état d'esprit de rendre gloire à Dieu. Tout ce que vous faites, faites-le pour Sa gloire (1 Corinthiens 10:31).

    • Réflexions à Intégrer dans la Vie Quotidienne

                            1. Intégrer la Gloire de Dieu dans vos Activités Quotidiennes : Posez-vous la question, comment chaque acte peut-il contribuer à rendre gloire à Dieu? Des gestes simples, comme traiter vos collègues avec respect et empathie, peuvent devenir une belle manière de montrer l'amour de Dieu.

     

                             2. Renouveler votre Esprit : Qu'est-ce que cela signifierait pour vous de renouveler votre esprit? Engagez-vous dans une prière quotidienne, lisez la Parole de Dieu et cherchez à en comprendre la profondeur pour mieux saisir le projet divin pour votre vie.

     

                             3. Utiliser vos Talents pour Servir : Identifiez comment vous pourriez utiliser vos talents pour encourager ceux qui vous entourent. Que ce soit à travers une parole d'encouragement ou une aide concrète, partagez la lumière divine que vous portez en vous.

    • Une Prière de Dévotion

                              Père, merci pour la merveille de ma création et pour les dons uniques que Tu m’as offerts. Aide-moi à renouveler mon esprit afin de vivre pleinement selon Ta volonté. Que ma vie soit un reflet de Ta gloire, et que je puisse servir les autres avec joie. Au nom de Jésus, 

    amen. qu'en embrassant cette perspective divine sur notre existence, nous découvrons que chacune de nos actions peut être un témoignage puissant de notre foi. Aidez-nous à vivre chaque jour avec le désir ardent de rendre gloire à Dieu à travers tout ce que nous faisons.

    Autheur

    Lucas AMULI

  •                       Je vais tenter de définir l’évangile par opposition à deux grandes distorsions avec lesquels on le confond assez souvent.

    Mais avant de les mentionner, il importe de rappeler que l’évangile est défini comme une bonne nouvelle. Noter, quoi qu’en passant, que c’est une nouvelle et non pas un conseil. Si l’évangile est une bonne nouvelle, cela veut dire que bien qu’elle nous concerne, nous n’en sommes ni l’auteur ni l’acteur principal. Ceci devient plus évident au contact du contenu de cette nouvelle. Mark par Example, l’auteur de l’évangile portant le même nom parle de son livre comme la bonne nouvelle de Jésus christ (Mark 1 :1). Pour Mark, l’acteur c’est Jésus. Dans le récit de l’évangile, nous sommes plutôt passifs et bénéficiaires. C’est une nouvelle de ce que Jésus a fait pour nous afin que nous puissions être réconcilié à Dieu. Jésus est mort à la croix, pour payer la dette de nos péchés et par sa mort nous sommes rachetés, réconcilier, justifier et complètement en paix avec Dieu.


                          Pourtant, l’évangile, cette Nouvelle, est confondu à des conseils. Deux (mauvais) conseils en particulier. Le premier mauvais conseil peut être désigné comme le Nomisme. Certaines personnes parlent du légalisme ou le Pharisianisme ou encore le moralisme. Ce Conseil consiste à dire essentiellement que vous pouvez être réconcilier avec Dieu si et seulement si fournissez un peu plus d’efforts soit dans votre moralité ou votre vie de prière ou vos bonnes actions. Dans ce conseil, Jésus est réduit, au mieux à quelqu’un qui ne fait que vous venir en aide (soit en vous offrant un nouveau départ, ou alors en vous aidant à devenir plus moral), au pire, il n’est pas du tout nécessaire. L’expression importante dont il ne faut jamais perdre de vu ici c’est, « un peu plus », parce que la question à laquelle le nomiste n’essaie jamais de répondre c’est, est ce qu’assez d’efforts seront-ils assez ? il ne peut pas répondre à cette question parce qu’il n’est jamais certain.


                            L’autre mauvais conseil peut être désigné comme l’antinomianisme. Noter que l’antinomianisme est l’opposé du Nomisme. Il consiste à dire essentiellement que si vous avez un problème, c’est seulement que vous ne vous aimez pas assez. Dieu vous aime tellement tel que vous êtes, il l’a prouvé en envoyant Jésus Christ. Si le Nomisme vous conseil d’être bon, l’antinomianisme vous conseil d’être vous-même. L’évangile n’est ni l’un ni l’autre. L’évangile vous dit que vous êtes mauvais et complétement incapable (quel que soit vos intentions, vos efforts ou votre discipline) à vous réconcilier à Dieu et pourtant, vous êtes aimés non pas peu importe ce que vous êtes mais bien en dépit de ce que vous êtes. Bien plus, Dieu vous aime et vous sauve en Jésus christ pour vous rendre aimable.


                             Cette différence touche le cœur même de notre vision du monde et de la vie. Dans notre société, le gens sont mis dans deux groupes opposés : d’un côté, le nomiste est assez souvent désigné comme sage. Il est généralement obéissant, calme et assidu aux études. L’image qu’il a de lui-même lui vient de la fierté qu’il tire de sa réputation. Chaque parent voudrait que son enfant lui ressemble. À mesure qu’il réussit, il devient encore plus fier de ses accomplissements. Ceux qui ne font pas aussi bien sont soit bête ; ou alors ils ne sont pas sérieux avec la vie. Pourtant, derrière cette fierté apparente se cache une insécurité et un complexe toxique qui ne deviennent visible que quand le choses ne vont pas comme prévues. D’abord, il se justifie, ensuite, il accuse tout le monde et enfin il se déteste. Il ne peut pas se résoudre à l’idée de ne pas être à la hauteur. Il se met facilement en colère s’il fait face aux obstacles ou si les gens ne se comportent pas comme il veut, il devient jaloux si les autres, en particulier ceux qu’il pense sont inférieur à lui, font mieux que lui ou alors il tombe dans une culpabilité irrémédiable s’il commet une faute.  

    D’autres part, vous trouverez l’antinomiste à peine à la maison. Il abhorre l’autorité et préfère être avec ses amis. Il s’en fiche complètement de ce que la société pense de lui. Il a un gout, peut-être un peu prononcé, à tout qui résiste, si pas complétement rejeter le conformisme. Il veut être libre, pouvoir faire ses choix, ce qui assez souvent inclut l’immoralité. Si le nomiste est fier de sa réputation, l’antinomiste est fier de son authenticité, le fait qu’il soit lui-même et qu’il n’y a personne qui lui dit ce qu’il faut faire.

                            Cependant, en dépit de cette opposition superficielle, le nomiste et l’antinomiste sont fondamentalement similaire. Très similaire qu’ils seraient surpris de le réaliser. Au fond, ils ne comptent tous qu’à l’effo perso. Chacun veut être le maitre de son destin et le capitaine de son âme à sa manière : l’un en essayant de marcher dans la voie acceptable l’autre en dessinant sa propre voie. Et pourtant ces postures sont toutes dangereuse, ne conduisant qu’au désespoir et la mélancholie. Le nomiste et l’antinomiste sont tous perdu : le dernier à cause de son immoralité alors que le premier à cause de sa moralité. Et pourtant, si pour un instant l’absurde me serait permis, je ne puis m’empêcher de percevoir que de deux, le nomiste, celui qui est bon et moral est encore dans la condition la plus tragique de tous. Parce qu’il devient perdu, non pas malgré sa moralité mais bien à cause d’elle. Ce qui est censé être bon est devenu pour lui une pierre d’achoppement précisément paracerque ça l’empêche de voir son besoin de Jésus christ. Bien qu’il soit un fervent priant, la seule prière qu’il ne puit faire c’est celle de se tourner vers christ dans le désespoir et crier, seigneur ait pitié de moi, pécheur (Luc 18 :13). Il ne puit faire cette prière parce qu’il ne croit pas qu’il en soit un.


                              Mais l’évangile vient magnifiquement proposer une troisième voie, qui bien qu’il se définisse par opposition à ces deux précédentes, n’est pas pour autant leur synthèse, une espèce de solution intermédiaire. C’est quelque chose que Dieu seul fait. En réalité, c’est un don de Dieu pour que ni le nomiste ni l’antinomiste ne puisse de glorifier de l’avoir accompli par des effo perso (Ephésiens 2 :6-8). Contre les deux position, l’évangile affirme simultanément que vous ne pouvez pas vous sauver vous-même. Vous être plus faible, plus mauvais que ce que vous paraissez et donc, plus que vous ne soyez prêt à admettre et pourtant aimé d’un amour sans condition. 

                               Ce dont on parle ici est reflété magnifiquement dans l’histoire d’Esaü et Jacob. Tous deux avaient besoin d’être aimé et d’être bénit bien que chacun cherchait cet amour et cette bénédiction de sa manière, Esaü comme le Nomiste et Jacob comme l’antinomiste. Mais contrairement à Isaac, Dieu est un père qui nous aime et nous bénit sans condition. Il n’exige pas que nous puissions apporter le gibier pour pouvoir accéder à ses bénédictions, au contraire c’est lui qui pourvoit

    l’agneau et prépare la table. Et ce n’est pas parce qu’il a bénit l’un qu’il ne peut plus bénir l’autre. Il possède dans sa présence une réserve de bénédiction sans fin (Psaume 16 :11).


    Par

    JEAN SWEDI

  •                        À Bukavu, une simple question révèle une réalité frappante : « Comment pensez-vous que Dieu vous acceptera ? » La majorité des réponses tournent autour des œuvres humaines : « Je prie beaucoup », « Je donne aux pauvres », « Je vais à l’église chaque dimanche », « J’ai été baptisé », etc. Peu de gens parlent de l’œuvre parfaite de Christ. Cette tendance expose un problème spirituel profond : le légalisme et l’antinomianisme, deux extrêmes qui dénaturent l’Évangile.

                           

                            D’un côté, certains croient que leur acceptation devant Dieu dépend de leur propre justice : ils accumulent des pratiques religieuses, pensant mériter le salut. De l’autre, certains disent que puisque Christ a tout accompli, ils peuvent vivre comme bon leur semble, sans souci de sainteté. Ces deux visions s’opposent au message central de l’Évangile, qui est la grâce transformante en Jésus-Christ. Le légalisme fait croire aux gens qu’ils peuvent atteindre la justice de Dieu par leurs propres efforts. Pourtant, la Bible affirme clairement : « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3:10). Pire encore, Ésaïe 64:6 déclare : « Toutes nos œuvres justes sont comme un vêtement souillé. » Se fier à ses œuvres pour être accepté par Dieu, c’est nier la nécessité de la croix pour ne pas dire c’est perdre la tête.

                              

                             Colossiens 2:13-14 nous rappelle que Dieu a annulé notre dette en la clouant à la croix. Pourtant, le légalisme cherche à la rétablir en exigeant de l’homme ce que Christ a déjà accompli. John Piper écrit : « Sans une foi qui exalte Christ, nos œuvres ne signifient rien d’autre que la rébellion » (Piper 2006, 33). Légalistes et antinomiens tombent dans ce piège, vidant la croix de sa puissance. En effet, ils oublient que « la loi n’a jamais été donnée pour sauver, mais pour montrer notre incapacité à plaire à Dieu sans Christ » (Galates 3:24). L’amour et l’obéissance à Dieu ne peuvent venir que d’un cœur transformé par l’Esprit Saint.

                               

                               À l’opposé du légalisme, l’antinomianisme prétend que puisque nous sommes sauvés par grâce, nous pouvons vivre sans contrainte morale. Pourtant, Paul réfute cette idée : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? Loin de là ! » (Romains 6:1-2). Sinclair Ferguson rappelle : « Lorsque Paul affirme que nous ne sommes pas sous la loi (Romains 6:14), il ne nie pas que la loi continue à être pertinente… Mais déjà (Romains 3:31), il avait insisté que plutôt que d’annuler la loi, l’Évangile l’établit » (Ferguson 2016, 459-460). La foi véritable produit des œuvres, non pour obtenir le salut, mais comme résultat de la vie nouvelle en Christ (Jacques 2:26). Nier l’importance de la transformation par l’Esprit, c’est priver l’Évangile de sa puissance.


                                 Dieu est un Dieu de grâce, mais aussi de justice. Prétendre que nos actes n’ont aucune conséquence, c’est mal comprendre la sainteté divine. John Murray souligne : « Ce n’est pas seulement la doctrine de la grâce qui doit être jalousement préservée contre les distorsions des œuvres de la loi, mais aussi la doctrine de la loi qui doit être protégée contre les distorsions d’un faux concept de grâce » (Murray 1957, 535). La grâce véritable ne nous laisse pas comme nous sommes, elle nous transforme de l’intérieur. Comme le dit Tite 2:11-12 : « La grâce de Dieu […] nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines. »

     

                                  Jésus est venu non seulement pour nous pardonner, mais pour nous donner une nouvelle vie (2 Corinthiens 5:17). Il est le seul fondement du salut. Ni les efforts humains, ni l’absence d’efforts ne peuvent remplacer son œuvre parfaite. R. C. Sproul nous rappelle : « Nous devons nous souvenir de la devise de la Réforme : ‘La justification est par la foi seule, mais pas par une foi qui reste seule.’ Les bonnes œuvres accompagneront toujours une foi authentique » (Sproul 2007, 173). Le véritable croyant ne vit ni dans la peur de ne pas en faire assez, ni dans l’indifférence à la sainteté. Il vit par la foi en Christ, une foi qui produit l’obéissance par amour.


                                    Bukavu, comme tant d’autres endroits, est confrontée à ces deux déformations de l’Évangile. Beaucoup se confient en leurs œuvres, d’autres abusent de la grâce. Pourtant, la seule voie est celle que Christ a tracée : un salut par grâce qui transforme nos vies. Quelle est votre réponse ? Comptez-vous sur vos efforts, ou sur l’œuvre parfaite de Christ ? La vraie foi ne repose ni sur la peur ni sur l’anarchie, mais sur l’amour du Sauveur qui nous change de l’intérieur. « Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. » (2 Corinthiens 13:5).


    Bibliographie

    • Ferguson, Sinclair B. The Whole Christ: Legalism, Antinomianism, and Gospel Assurance—Why the Marrow Controversy Still Matters. Illinois: Crossway, 2016.
    • Murray, John. Principles of Conduct: Aspects of Biblical Ethics. Grand Rapids: Eerdmans, 1957.
    • Piper, John. Fifty Reasons Why Jesus Came to Die. Illinois: Crossway, 2006.
    • Sproul, R. C. Truths We Confess: A Layman’s Guide to the Westminster Confession of Faith. Phillipsburg: P&R Publishing, 2007.
    • La Sainte Bible.
    Par
    AUGUSTIN KAMBALE