Lorsqu’on lit la Bible avec l’intention d’écouter Dieu, deux réalités fondamentales émergent : notre plus grand problème, qui est le péché, et l’unique solution, qui est Dieu lui-même. Le passage de Matthieu 1:18-25 illustre cette vérité avec clarté. Loin d’être un simple récit mythologique, ce texte témoigne d’un événement historique dont les implications sont éternelles. Il nous confronte à notre besoin désespéré du pardon divin et à la seule réponse valable : la venue de Jésus-Christ, l’Emmanuel, « Dieu avec nous ».
I. Un monde sous l’emprise du péché
Dans un monde où les inquiétudes tournent autour des conflits, des guerres, des crises économiques et des dangers visibles, Jésus nous rappelle que le mal fondamental de l’humanité est le péché. Ce problème ne se limite pas aux individus, mais s’étend aux nations et aux sociétés entières. Matthieu 1:21 déclare : « Il sauvera son peuple de ses péchés ». Cette affirmation souligne que notre plus grand besoin n’est pas simplement d’échapper aux difficultés de la vie, mais d’être réconciliés avec Dieu.
Face à cette réalité, l’homme naturel résiste souvent à recevoir Jésus. Cette résistance se manifeste par la peur de se soumettre à sa seigneurie, par le refus d’abandonner ses propres plans pour embrasser ceux de Dieu. Joseph lui-même, avant l’intervention divine, envisageait de répudier Marie en secret, preuve de l’incompréhension humaine du dessein divin. Mais Dieu agit et révèle son plan à Joseph, l’invitant à lui faire confiance et à obéir.
II. Jésus, la seule solution au péché
L’expression « par la vertu du Saint-Esprit » (v.18) souligne la nécessité d’une intervention divine pour le salut. L’incarnation du Christ est la réponse parfaite à notre besoin de rédemption : seul un homme pouvait payer pour les péchés de l’humanité, mais seul Dieu pouvait satisfaire pleinement la justice divine. C’est pourquoi Jésus est né de la vierge Marie, pleinement homme et pleinement Dieu.
Joel Beeke affirme : « La naissance virginale du Christ montre qu’en Christ, Dieu accomplit le salut surnaturel. » De son côté, Wayne Grudem écrit : « Le salut ne peut jamais venir par l’effort humain, mais doit être l’œuvre de Dieu lui-même. » Cela signifie que notre salut ne repose pas sur nos mérites, mais sur l’initiative souveraine de Dieu. D’où, cela devient rassurant, et satisfaisant pour une communion réelle et personnelle avec le Créateur.
Matthieu 1:23 cite Ésaïe 7:14 : « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. » L’incarnation n’est pas simplement une démonstration de la puissance divine, mais une preuve irréfutable de l’amour de Dieu pour son peuple. John Piper souligne : « Le salut n’est pas seulement le pardon des péchés, mais la communion avec Jésus, dont la joie éternelle rend le salut véritablement accompli. » Ainsi, en Christ, Dieu ne se contente pas de nous sauver, il demeure avec nous et nous transforme jour après jour.
III. La réponse de l’homme : Obéissance et engagement
Joseph, un homme juste, avait un plan humainement raisonnable : se séparer discrètement de Marie. Pourtant, après avoir reçu la révélation divine, il choisit d’obéir à Dieu malgré l’opprobre social et les conséquences personnelles. Cela illustre la transformation qu’opère la venue du Christ : elle nous appelle à renoncer à notre volonté pour embrasser celle de Dieu. Timothy Keller définit ainsi la crise provoquée par la rencontre avec Christ : « Une crise est une étape décisive où la trajectoire future d’une vie est déterminée. » La venue du Christ dans nos vies est une telle crise : nous ne pouvons plus rester neutres, nous devons choisir de le suivre ou de le rejeter.
Recevoir Jésus signifie accepter de le placer au centre de notre existence. Ce n’est pas une simple adhésion intellectuelle, mais un engagement total. Matthieu 16:24-25 déclare : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » Philip Yancey souligne : « Soit Jésus signifie tout pour vous, soit il ne signifie rien. » Ceux qui croient en l’incarnation du Christ sont appelés à vivre selon Philippiens 2, en se dépouillant pour les autres, à l’image du Christ qui s’est abaissé pour notre salut.
Comment répondrez-vous ?
L’histoire de naissance de Jésus ne se limite pas à une célébration annuelle. Elle est un appel à la foi et à l’obéissance. Le Christ s’est approché de nous pour nous sauver, et il nous invite à répondre à son amour par une relation vivante avec lui. Comme Joseph et Marie, accepterez-vous que Jésus transforme votre vie ? Notre relation avec lui exige une communication constante à travers la prière et la Parole. Les Psaumes 1 et 119 nous rappellent l’importance de méditer les Écritures, tandis que les Psaumes 27, 63 et 84 expriment la soif d’une communion intime avec Dieu. Aujourd’hui, vous avez entendu la Bonne Nouvelle : Jésus est Emmanuel, Dieu avec nous. Quelle sera votre réponse ?